Voyage imaginaire autour de Barbe Nicole Ponsardin Veuve Cliquot 1777-1866

BRISSAC Elvire de

AprĂšs Il Ă©tait une fois les Schneider (NB novembre 2007), l’auteure rend hommage Ă  son aĂŻeule Barbe Nicole Ponsardin. Cette derniĂšre conte elle-mĂȘme l’ascension sociale Ă  Reims de son pĂšre drapier, puis son mariage avec François Clicquot, issu d’une famille dans le nĂ©goce « des laines, des teintures, mais aussi de la moutarde, du savon de Marseille et des vins de Champagne ». DĂšs son veuvage en 1805, elle prend les rĂȘnes de la nouvelle maison « Veuve Clicquot Ponsardin » dont les exportations de « champagne », grande nouveautĂ© du siĂšcle, assurent la fortune de l’entreprise tandis que la dynastie s’allie avec les plus grands noms de France.

 

Elvire de Brissac se caractĂ©rise par un style d’une Ă©lĂ©gance irrĂ©prochable et son goĂ»t du XIXe siĂšcle. Pourtant l’intĂ©rĂȘt pour son hĂ©roĂŻne, maĂźtresse femme avisĂ©e, peine Ă  se maintenir et ce voyage imaginaire avec « la veuve la plus fĂȘtĂ©e du monde » ne fait pas vraiment rĂȘver.