Veuf

FOURNIER Jean-Louis

Sylvie, la femme de Jean-Louis Fournier depuis quarante ans, est morte trĂšs brutalement. Le voici seul maintenant aprĂšs tant d’annĂ©es de tendre compagnonnage. Ils avaient en commun l’amour de leurs maisons, de leurs jardins, le plaisir renouvelĂ© d’échappĂ©es belles au volant d’une fantastique dĂ©capotable blanche


 

En exergue de ces pages biographiques, au titre sobrement explicite, figure l’aphorisme de Voltaire : « Il est poli d’ĂȘtre gai. » Et de la politesse, il en faut Ă  Jean-Louis Fournier pour afficher ici encore son humour habituel. Il fait revivre ses souvenirs et communique sa peine, que l’on sent profonde, sur le mode pince-sans-rire. Depuis OĂč on va papa ? (NB octobre 2008) dĂ©crivant ses deux fils « pas comme les autres », on le sait capable d’avoir un pied dans la tragĂ©die et l’autre dans la bouffonnerie, un grand Ă©cart que lui permet son talent d’écrivain et d’humoriste. Rire pour ne pas s’effondrer, telle semble sa devise dans cet hommage plein d’esprit Ă  Sylvie.