Vertige indien

Arthur Grossmann est un jeune poète de vingt-cinq ans ; il raconte ses cinquante jours de voyage en Inde du Nord, de Delhi à Bénarès, du Cachemire au Ladakh et enfin à Rishikesh, aux sources du Gange. Sans guide, sans réservation d’hôtel, il va au gré des transports, des rencontres, des descriptions touristiques, des Brahmanes qui le retiennent, et son appétit de découverte va à la foule et à sa diversité. Ses échanges avec Nakul le citadin fortuné, le vieux yogi Atal, les frères chameliers Sélim et Ali, le jeune ladakhi Namkha qui apprend les langues étrangères dans les dictionnaires, bien d’autres encore… lui donnent une vraie vision du sous-continent. La mousson, les fleurs ou le lever du soleil l’inspirent. Dans un style très narratif, les chapitres aux titres évocateurs et aux images poétiques révèlent la sensibilité de ce court premier récit qui est en lui-même un long poème. (M.-F.C. et A.C.)