Une mer de cadavres (Isabellae ; 2)

Japon 1192. Fille d’une sorcière irlandaise et d’un valeureux samouraï , Isabellae a hérité des deux :  cheveux roux, pouvoirs noirs et parfaite maîtrise du sabre. Sur la nef d’un intriguant capitaine elle s’est faite garde du corps du peintre Maître Yuan avec pour seul but : retrouver sa soeur disparue depuis sept ans, censée se trouver sur un autre bateau parti dans la même direction une semaine auparavant. Embarqués avec elle, Masshirooi, qu’elle ne laisse pas indifférent, l’adolescent Jinku et…le fantôme de son père ; tous vont connaître une “croisière” sanglante.

Cette série de genre se déroule dans un Japon médiéval en proie à la haine de son voisin chinois.  L’ambiance dramatique, pesante, violente voire carrément morbide est créée par des fonds noirs ou des tonalités quasi monochromiques. Le récit est entremêlé de flashbacks sur Isabellae et sa famille. Le scénario, axé sur le visuel, fait la part belle aux combats épiques, à la gestuelle chorégraphique où virevoltent têtes et membres tranchés dans des éclaboussures de sang impressionnantes. Du coup l’intrigue avance peu. L’irruption de l’épisode des morts-vivants, plus réalistes que nature ( !) interrompt efficacement cet espèce de huis clos exclusivement située sur la jonque du capitaine.