Okiya : la maison des plaisirs défendus.

JEE-YUNG, JUNG

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Comme le veut la tradition, Yasunari le samouraï parcourt le pays à la recherche d’un maître. Une nuit où il s’est endormi sur un ponton auprès d’un village peu accueillant, il est réveillé par une jeune fille qui l’invite à venir s’abriter dans une “okiya”, une maison de plaisirs. Après le repas, quatre geishas lui proposent un jeu : s’il gagne, elles se plieront à ses volontés ; s’il perd, elles feront de lui ce qu’elles désirent. Il perd… De retour au village, il se lie avec un habitant à qui semblable aventure est arrivé, et qui en est sorti très culpabilisé.

 

Cette oeuvre demi-érotique est l’oeuvre d’un couple : l‘épouse a écrit le scénario, le mari a réalisé l’illustration, dans un style graphique réaliste épuré. Les scènes d’amour physique sont explicites et l’éditeur a prudemment apposé un macaron d’avertissement sur la couverture. Aucune pornographie dans ces pages, mais un conte libertin au temps du Japon médiéval, avec des images glacées et des péripéties fâcheusement répétitives. Une fable languissante et fantastique sur l’amour, la haine, l’honneur et la lâcheté des hommes.