Une interminable distraction au monde

ROBILLARD Bertrand de

François et Claire vivent Ă  l’üle Maurice. Ils croient dĂ©couvrir la maison de leurs rĂȘves, une grande villa Ă  l’abandon admirablement situĂ©e sur un promontoire dominant l’ocĂ©an. Ils l’achĂštent et s’y installent, abandonnant leur rĂ©sidence Ă  l’intĂ©rieur de l’üle. Rapidement Claire s’adapte, amĂ©nage l’intĂ©rieur et se met au jardinage tandis que François, oisif, se lasse du vent incessant, du soleil immuable, de l’isolement. Il repart seul vers la ville. Est-ce la fin de leur couple ?

 

L’auteur, qui rĂ©side Ă  l’üle Maurice, y situait aussi son prĂ©cĂ©dent roman : L’homme qui penche (NB octobre 2003). Il dĂ©crit la nature contrastĂ©e, entre la cĂŽte inondĂ©e de lumiĂšre et le plateau de l’intĂ©rieur, humide et froid. Un Ă©change de lettres entre les deux personnages ne donne guĂšre d’informations sur la qualitĂ© de leur relation. C’est bien peu et ce court roman ne possĂšde malheureusement pas les qualitĂ©s littĂ©raires susceptibles de compenser la minceur du propos.