Une fuite, deux horizons (Dans les villages ; 6)

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À sa table, Gino, un écrivain, puise son inspiration dans le café. Un mot, un seul, suffit à le faire passer du réel à son oeuvre et vice-versa. Sous sa plume s’agitent deux semi-doubles de lui-même nommés Dzino, l’un « indéterminé » poursuivi par les « merdouzils », l’autre « déterminé » qui viendra au secours du premier. Dans cet univers de fiction, c’est une joyeuse foire : Dzino a volé à Wom et Gouet, deux scientifiques, le mini-prototype d’une guimbarde dont la réalisation géante permettrait de reproduire le son originel de la note « la » et d’en récupérer la terrifiante énergie ! Cependant, le dessinateur perdu dans son imaginaire délaisse son épouse qui, du coup, s’introduit dans son oeuvre !

Poursuites entre êtres de toutes natures, dialogues et mots fantasques, rebondissements saugrenus assurés. L’album est plein d’humour, d’invention et de fantaisie, le dessin facile d’accès. Mais mieux vaut ne pas être trop cartésien pour accéder à ce monde complexe et délirant. Cette chronique entre rêve et réalité est née en 1976. L’auteur s’y consacre à nouveau vraiment depuis deux ans.