Une femme que j’aimais

JOB Armel

Claude, cĂ©libataire belge presque trentenaire, mĂšne une vie terne entre son travail et ses parents. Il aime rendre visite chaque semaine Ă  sa tante veuve pour laquelle il Ă©prouve une affection amoureuse. Un jour, il la retrouve morte par terre, le cou brisĂ©. EffondrĂ©, soupçonnant une Ă©ventuelle agression, il remonte dans le passĂ© de la belle Adrienne, va de dĂ©couvertes en dĂ©couvertes et lĂšve le voile sur certains secrets de famille.  Ce roman psychologique aux allures policiĂšres est centrĂ© sur une enquĂȘte parfaitement huilĂ©e. RĂ©vĂ©lations, fausses pistes et suspense savamment dosĂ©s, tout est lĂ  pour accrocher le lecteur et le mener par le bout du nez, sans temps morts, jusqu’au dĂ©nouement final. Le style est simple et efficace, les personnages tracĂ©s Ă  grands traits et bien campĂ©s dans la mĂ©canique du scĂ©nario, qu’ils soient hĂ©ros principaux ou secondaires. Ils se dĂ©voilent suffisamment pour donner consistance Ă  cette triste histoire oĂč sentiments amoureux et poids d’une sociĂ©tĂ© belge, provinciale et rigide des annĂ©es soixante, entrent en conflits ravageurs. Auteur prolifique (En son absence, NB mai 2017), Armel Job fait toujours preuve de la mĂȘme maĂźtrise. (L.K. et E.B.)