Un voyage en Italie

Un couple en déroute sentimentale part pour Ferrare sur le choix du mari, le narrateur. Après un arrêt à Venise, ils arrivent à destination, font un peu de tourisme. Au bout d’une journée, la femme repart, sans qu’il y ait eu dispute. Lui reste, erre dans les rues à bicyclette, décrit les monuments, les auberges, les restaurants, s’arrête à la bibliothèque. Fin lettré et grand connaisseur des lieux, l’auteur, qui a vraisemblablement pris plaisir à écrire cet ouvrage, évoque Le jardin des Finzi-Contini et Bassani, son auteur. Pour expliciter ses sentiments, il se réfère constamment aux oeuvres d’écrivains et cinéastes qui, au cours des siècles, ont puisé leur inspiration et laissé leur empreinte à Ferrare. Connaître parfaitement Jérusalem délivrée de l’Arioste, Roland furieux du Tasse, l’Avventura, la Notte, Blow-up, l’Éclipse d’Antonioni, Voyage en Italie de Rossellini, semble indispensable pour bien saisir sa pensée. L’écriture est classique, mais le problème du couple en détresse reste obscur et ne suscite que peu d’intérêt.