Tueurs en exil

HOGAN Chuck

Neuf mois que Neal Maven est rentrĂ© d’Irak. Il vĂ©gĂšte dans un job de gardien de parking Ă  Boston. Un soir oĂč il a failli buter un voleur – les rĂ©flexes reviennent vite – un client lui propose un marchĂ©. Ancien combattant, Royce s’est lancĂ© dans une autre « croisade » : lutter contre les trafiquants de drogue « pour faire le bien tout en en profitant grassement. ». FormĂ© Ă  tuer vite fait, bien fait, Neal est la recrue idĂ©ale. Dans ce pacte douteux Neal trouvera-t-il la « voie d’un retour au monde en temps de paix » comme le lui promet Royce ?

 

Dans la premiĂšre partie, le rĂ©cit est menĂ© tambour battant : courses-poursuites, braquages et exĂ©cutions en cascade, entrecoupĂ©s de dialogues courts et incisifs, dĂ©boulent Ă  grande vitesse et ça marche ! On se surprend mĂȘme Ă  Ă©prouver aussi bien de l’empathie pour le hĂ©ros principal, dont l’auteur brosse un portrait fouillĂ©, que de l’intĂ©rĂȘt pour son commanditaire. À mi-chemin, hĂ©las, la machine s’essouffle avec l’arrivĂ©e de personnages Ă  demi esquissĂ©s, sans Ă©paisseur, d’une intrigue sentimentale falote, de dialogues qui s’étirent et de nombreuses longueurs. L’ennui guette et l’impatience n’est pas loin. Dommage.