Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes Russes.

SHTEYNGART Gary

Vladimir Grishkin, juif russe émigré aux États-Unis à l’âge de treize ans, n’a pas véritablement assimilé le modèle américain, contrairement à ses parents séduits par un enrichissement spectaculaire. Contraint de fuir la vengeance d’un trafiquant de drogue qui a tenté de le violer, il repart dans un pays imaginaire d’Europe de l’Est pour devenir le leader d’une entreprise mafieuse. Des aventures sentimentales rocambolesques se mêlent à des tribulations pour le moins complexes qui lui permettront finalement de choisir son pays d’adoption et de trouver une compagne.

 L’attention du lecteur se disperse dans un récit délirant tant au niveau des personnages que de ses innombrables péripéties sans grand intérêt, en dépit de quelques passages drolatiques. Le style souffre de la même profusion. Ce premier roman aurait certainement gagné en efficacité si l’auteur avait su canaliser son imagination un peu trop débridée.