Terre sans mal

Au XIVe siècle, le jeune U’tal, guarani du Brésil, traumatisé par la violence de sa tribu, décide de partir chercher une « terre sans mal », puis disparaît. En 2088, des Terriens installés sur Mars voient arriver un immense vaisseau spatial – le vieux rêve de rencontrer des extra-terrestres va s’accomplir –, en descend U’tal, émissaire de mystérieux « Guides » qui leur proposent un échange : technologie contre cent mille individus. Les États-Unis veulent accepter, les autres pays se rebiffent, luttant contre l’hégémonie américaine, il s’ensuit de longues discussions… Seul le sport peut réconcilier tous les humains.

Ce roman commence très bien, dans un genre de science-fiction assez classique, mais s’enlise bientôt dans des considérations philosophiques et morales : peut-on sacrifier des hommes, même des criminels emprisonnés pour obtenir des avantages matériels ? Le président des États-Unis a-t-il tous les pouvoirs ? Les Nations de la Terre peuvent-elles vivre en paix et régler leurs différends par la négociation, malgré leur aversion pour les Chinois ?Facile à lire, ce roman, plutôt psychologique, n’abuse pas de termes techniques mais du nombre de personnages.