La femme sans nombril.

PRACONTAL Michel de

Après un certain nombre d’ouvrages à caractère scientifique (La guerre du tabac, N.B. fév. 1999), Michel de Pracontal publie un roman d’anticipation qui se déroule entre l’immédiat après-guerre et l’année 2222. La narratrice, Angela, et ses compagnons extraterrestres se déplacent dans un engin que les humains qualifient d’OVNI et se nourrissent de métal. Ils découvrent la planète bleue, les tragiques conséquences de la bombe atomique, les scrupules d’Oppenheimer, la guerre froide, le directeur du FBI, Hoover et sa haine du communisme, l’espionnage, le maccarthysme et la lente dégradation de la vie sur la terre. En 2222, ils constatent l’autodestruction de l’espèce humaine, les villes sont désertes. Les hommes et les femmes sont remplacés par des robots. Seuls les martinets se déplacent en groupe. Et, mystérieuse, apparaît La femme sans nombril, unique humanoïde. L’imagination de l’auteur est débordante, l’intrigue assez malaisée à suivre, le ton souvent de mauvais goût mais les références littéraires nombreuses et, bien sûr, Aldous Huxley en premier lieu.