Temps de haine

LENGLET Alfred

LĂ©a, jeune capitaine de police, est mutĂ©e Ă  Lyon oĂč elle est chaleureusement accueillie tant par ses supĂ©rieurs que par ses collĂšgues qui tous s’allient pour lui faire dĂ©couvrir la ville, ses restaurants et ses passages secrets. Son compagnon, restĂ© Ă  MĂącon, vient la voir, ses parents Ă©galement. Son seul souci est l’affaire non rĂ©solue, vieille d’un an, dont on l’a chargĂ©e : l’assassinat inexpliquĂ© d’un garçon. Un second meurtre semblable vient relancer l’affaire, puis des attaques de prostituĂ©es. Peu de tĂ©moins, peu de pistes, mais elle bĂ©nĂ©ficiera d’aides providentielles.     Lent, bavard, semĂ© de pauses-cafĂ© ou gastronomiques et de promenades, le roman d’Alfred Lenglet (Du poison dans les veines, NB juin 2015) se prĂ©sente comme un documentaire destinĂ© Ă  cĂ©lĂ©brer le bon fonctionnement des services de police entre eux et la beautĂ© de la ville. Pas de retournements, de coups de thĂ©Ăątre, de surprises. L’hĂ©roĂŻne se soucie beaucoup du piĂ©tinement de son enquĂȘte, en perd le sommeil, mais n’innove guĂšre et attend que le secours lui vienne d’ailleurs. On s’intĂ©resse difficilement Ă  cette languissante intrigue, conclue brutalement par une rocambolesque et sanglante poursuite. (M.F. et N.C.D.)