Sonate d’été.

REISZ Virginie

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Un opus très court, musical, les chapitres se nomment : Adagio allegro, Andantino… La narratrice est violoniste et rencontre un champion de moto. Nous sommes soit à la campagne, en pleine nature, soit à Jérusalem, dans un hôtel désert où la rencontre a eu lieu, et il s’agit d’amour, de passion, comme toujours chez Virginie Reisz (Cf. Collision, N.B. avr. 2005). Il n’y a pas d’histoire, à part celle des sentiments. Ils sont encore jeunes mais blessés par la vie : elle, ne croit plus à l’amour car elle vient d’être abandonnée par celui en qui elle avait mis toute sa confiance ; et lui a perdu sa compagne Morgane qui, morte, est une rivale pour celle qui écrit en s’adressant directement à son amour : « Me rejoindras-tu ? Je joue comme on prie dans cette ville de prières… »

 

Virginie Reisz a un joli style, poétique et lyrique. Comme une confidence sur l’oreiller, elle se souvient de son père, qui l’a poussée à jouer du violon à la perfection, de ses origines, de cet amour qui ne tient qu’à un souffle.