Mikado

BEREST Claire

Un soir, dans un café parisien, une jeune étudiante en lettres, solitaire, se fait aborder par un jeune homme sûr de son charme. Une relation curieuse s’établit entre eux dans les semaines qui suivent. Ils se revoient, souvent, mais se parlent peu. L’homme est imprévisible, parfois brusque. Que recherche-t-il ? Une amitié ? Vivent-ils le début – platonique – d’une histoire d’amour ? Que dissimule-t-il ?

 

L’originalité de ce premier roman provient essentiellement de l’écriture, quelquefois heurtée, hachée, nourrie d’images parfois absconses et d’émotions, qui s’applique à exprimer les ressentis de la jeune femme tout en évoquant une certaine poésie. L’alternance surprenante dans la narration – entre la première et la troisième personne – s’éclaire dans les dernières lignes. Malheureusement, loin de séduire, ce style personnel gêne la compréhension, bloque l’empathie. Et l’intrigue, un jeu pervers, est d’un intérêt insuffisant. Flotte une impression d’artificiel.