Simple comme l’amour ; 1

, KURAMOCHI Fusako

Dans la petite école de campagne, l’arrivée d’un nouvel élève est un événement. Osawa entre en quatrième, il est le seul garçon et Soyo en a le coeur tout retourné. Bientôt, elle échange un baiser contre un blouson, car un baiser, c’est peu de chose, c’est comme de se serrer la main. Petites escapades à la ville et feux d’artifice se succèdent, tandis que grandit l’affection et que Soyo sort de l’enfance dans une grande délicatesse de sentiments.

Simple comme l’amour, la vie est faite de petites choses qui touchent et que l’on garde en soi, de mouvements naturels, et aussi de malentendus. Les montagnes sont bienveillantes, le vent se tait quant on s’arrête, mais l’écho réveille d’étranges souvenirs quand on joue à se faire peur. Une plume sobre, rehaussée de grisés, fait ressortir les grands yeux émus de l’héroïne, prête à beaucoup pardonner.