Simone Veil : Non aux avortements clandestins

POBLETE Maria

Simone Veil,est dĂ©portĂ©e Ă  Auschwitz Ă  16 ans. AprĂšs la guerre, elle devient magistrate et reçoit des tĂ©moignages accablants de femmes qui ont avortĂ© dans des conditions dramatiques, mettant leur santĂ© et leur vie en danger. Les plus riches vont Ă  l’étranger, oĂč les risques mĂ©dicaux sont bien pris en charge. En 1972 a lieu le procĂšs d’une jeune fille de 17 ans qui a subi un avortement aprĂšs un viol. Son avocate, GisĂšle Halimi, obtient son acquittement et celui de sa mĂšre, alors que la loi de 1920 punit trĂšs durement les avorteuses et les femmes qu’elles ont aidĂ©es, parfois pour des sommes Ă©normes. Des femmes cĂ©lĂšbres n’hĂ©sitent pas Ă  dĂ©clarer publiquement qu’elles ont avortĂ©. Simone Veil se bat et une loi est promulguĂ©e le 17 janvier 1975.

Ce documentaire militant retrace une mince biographie de Simone Veil. Écrit au prĂ©sent, dans un style journalistique, il met en lumiĂšre les combats des femmes pour leur droit Ă  la contraception, Ă  l’avortement, Ă  l’autonomie. Quelques figures de fĂ©ministes sont Ă©galement briĂšvement prĂ©sentĂ©es. Des photos concluent ce plaidoyer qui n’aborde pas de rĂ©flexion sur les consĂ©quences psychologiques d’un avortement ou le malaise actuel des centres d’IVG qui peinent Ă  recruter des mĂ©decins acceptant de pratiquer des avortements.