Selena (28 jours plus tard ; 1)

NELSON Michael Alan, SHALVEY Declan

Camp des rĂ©fugiĂ©s de Bergen, NorvĂšge. Selena, la jeune black survivante de Worsley House, accepte d’intĂ©grer l’équipe du reporter amĂ©ricain Clint Harris qui veut se rendre dans la zone de Londres mise en quarantaine, oĂč un virus a transformĂ© les hommes en morts-vivants se dĂ©vorant les uns sur les autres. Mais leur hĂ©licoptĂšre tombe en Écosse, il faut dĂ©sormais marcher en ‘’zone infectĂ©e’’. Les baroudeurs sont vite attaquĂ©s par les crĂ©atures, et pour survivre, un seul moyen : les tuer, y compris le membre de l’équipe qui est mordu, dĂ»t-il ĂȘtre votre meilleur ami, explique Helena montrant l’exemple !

 

L’album est la suite du film Ă©ponyme de Danny Boyle. Le scĂ©nario n’est que le rĂ©cit de la pĂ©rĂ©grination de l’équipe dont les membres disparaissent au fur et Ă  mesure de leur progression, et que prĂ©texte Ă  montrer des scĂšnes de massacre Ă  l’arme blanche. Action, action, peu de rĂ©flexion, sinon des poncifs. L’illustration au style rĂ©aliste est tout en couleurs sombres et dramatiques. Survivre est un thĂšme trĂšs porteur en fiction. Ici, loin de l’humanitĂ© de la fameuse sĂ©rie en noir et blanc sur le mĂȘme thĂšme, Walking dead (jamais analysĂ©e aux Notes, et c’est dommage), la survie ennuie.