Santa Maladria. (Helldorado ; 1.)

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Une nouvelle série au titre angliciste certes, mais bien trouvé, pour cet enfer au pays de l’or. Dans une île atlantique, des Aztèques tentent d’échapper à la sauvagerie des Conquistadores qui exterminent tous les natifs afin d’éradiquer la maladie contagieuse mortelle qui menace tout le monde, indigènes et Espagnols. Deux jeunes insouciants, Hutatsu et Dacintho, s’efforcent d’échapper aux belligérants. Emprisonnés dans la geôle espagnole, ils découvrent au milieu de la misère la plus extrême une jeune femme aztèque dotée d’une totale charité.

Le dessin est réaliste, clair, avec un trait gras et ferme, caricaturant un peu les visages, mais visuellement très fort. Les massacres sont montrés en de très longues séquences muettes qui peuvent choquer. La série commence avec une violence rare, faisons confiance à ce bon scénariste qu’est Morvan pour la faire évoluer en utilisant d’autres ressorts.