Rom, Roman, Romane

MONTARDRE HĂ©lĂšne

À la gare de Saint-Roman, ne passe qu’un train : celui de 18h45. Sur le quai, tous les soirs, un vieil homme. CachĂ©e dans les herbes folles de l’étĂ©, Romane observe la scĂšne. Rien ne se passe, jusqu’au jour oĂč s’installe, dans le logement inoccupĂ© de la gare, une famille : Roman et ses parents. L’étĂ© de la fillette en est transformé   Le roman est la rĂ©Ă©criture de Hilaire, Hilarie et la gare de Saint-Hilaire publiĂ© en 1987 chez Milan. Banale histoire d’amitiĂ© entre enfants ? Pas tout Ă  fait. HĂ©lĂšne Montardre fait vivre avec sensibilitĂ© la rencontre lumineuse des deux enfants que sĂ©pare la fin des vacances ; mais aussi, avec le vieil homme, l’attente pathĂ©tique de celle qui ne reviendra pas. Rien ne dure, peut-ĂȘtre, mais l’art peut garder une trace de moments fugitifs heureux : le pĂšre de Roman peint ! Pas d’ancrage temporel pour cette fiction charmante ; mais peu de vraisemblance aussi dans ce qui est suggĂ©rĂ© de la sociĂ©tĂ©, Ă  l’arriĂšre plan.