Rikiki terrible pirate des mers

BARCILON Marianne

Sur l’üle de Baruda, la ravissante Rikita Fleur de Java et Cap’taine Grabuge, pirates de leur Ă©tat, prĂ©sentent leur minuscule nouveau-nĂ© Ricky, aussitĂŽt baptisĂ© Rikiki. L’émerveillement est de courte durĂ©e car le mouflet, tricorne en tĂȘte et bandeau sur l’oeil, envahit l’espace de ses cris assourdissants. Il rĂȘve de « ratatiner, zigouiller et chibouiller », ses parents choississent l’école et grand–mĂšre Bouillabaisse! C’est compter sans le mauvais caractĂšre inventif du tout petit qui ne tarde pas Ă  dĂ©montrer de quel bois il est fait. Insupportable, certes, mais
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De jolies aquarelles pour cet album de format italien, plein d’humour et de fantaisie. L’illustratrice joue sur la diffĂ©rence : tailles et postures, visages d’anges et mines patibulaires, innocence et ruse. Facile Ă  suivre, facile Ă  comprendre. Le dĂ©cor et les pirates  « bien dans leur peau » ne manqueront pas de faire rĂȘver les flibustiers en herbe. Le texte direct et « sonore » contribue lui aussi Ă  crĂ©er l’ambiance. La chute, pas complĂštement inattendue (pour les adultes tout au moins), est souriante et illustre avec bonheur le fameux adage « on a toujours besoin d’un plus petit que soi ».