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Québec, 1978 : Valentine et Alex ont du mal à s’habituer à leur nouveau pays. Réfugiés du Nicaragua, leurs parents suivent avec angoisse la révolution sandiniste alors que, là-bas, la vie de plusieurs de leurs amis est menacée. Les enfants, avec leurs amis Richard et Nathalie, construisent une cabane et affrontent des garçons canadiens qui veulent s’en emparer. Les petits vibrent avec leurs parents au rythme de l’actualité et attendent avec impatience de pouvoir retourner dans leur pays.
La scénariste, née au Nicaragua, veut donner beaucoup d’informations sur le drame de son pays en 1978. Mais les dialogues familiers, où se mêlent des tournures de phrases québécoises et belges, sont compliqués et souvent difficiles à suivre. On se perd dans les mélanges de familles, de pays (le père est belge) et le message militant appuyé perd de sa clarté. C’est dommage car les dessins aux lignes claires sont lumineux et vivants, et ont beaucoup de charme. Deux autres tomes sont prévus.