Dans une Grande Bretagne revenue à l’état sauvage, vers 2067, quelques femmes ont été capturées par des sbires de la société Winch. Ils sont venus d’un « extérieur » qui dispose encore de tous les attributs d’une technicité figée dans les années 1980. Mais les épouses n’y sont plus fertiles. Parmi les captives, Keria, amie de Lawrence. Celui-ci va chercher des renforts dans un lieu préservé de la zone, la grande bibliothèque d’Edimbourg où officie un professeur investi de la charge de préserver la culture des siècles passés en vue de la restauration d’un monde nouveau. Mais il y a un traitre dans le groupe. Pendant ce temps, les femmes se révoltent contre des gardiens qui appellent au secours leurs troupes munies d’hélicoptères. Les combats vont faire rage.
Dans des tons chaleureux, une belle illustration vivante accompagne un scénario qui laisse encore dans l’ombre quelques éléments de compréhension. Quelle est en particulier cette mystérieuse contamination que les ravisseurs propagent volontairement chez leurs otages ? Les multiples rebondissement font un peu progresser l’intrigue qui semble nouée à l’issue de ce second tome, laissant présager un combat frontal entre les Winch et ceux de la zone.