Polichinelle

Diane et Lionel, frère et soeur, vivent dans un petit village jurassien et poursuivent leurs études à Lons-le-Saunier et Besançon. Le temps des vacances est de retour et leurs journées s’étirent interminablement. L’ennui les étreint, tout comme leurs quatre amis d’enfance. Ils forment un groupe chahuteur qui s’installe aux terrasses des cafés, s’allonge au bord des piscines et s’amuse bruyamment dans les fêtes foraines. Tous circulent dangereusement à mobylette ou en voiture, s’enivrent, s’injurient, simulent des rixes et se réconcilient.  Dans une langue que parlent les jeunes d’aujourd’hui, mâtinée d’argot, de verlan, d’américanismes, où les mots prennent un sens nouveau (qui peut parfois échapper au lecteur non averti…), Pierric Bailly décrit dans ce premier roman, bien rythmé, la dérive d’adolescents désoeuvrés en quête de moments forts. Bien que l’histoire tourne au drame, reflétant jusqu’au bout leur parfaite inconscience, l’humour reste de mise.