Pieter Bruegel

CORTEGGIANI François, MANKHO

1558. Les Pays-Bas sont sous la domination tyrannique de l’Espagne. Les comtes d’Egmont et de Hornes, membres de la rĂ©bellion, sont dĂ©capitĂ©s. Il s’agit maintenant de frapper la tĂȘte : Guillaume d’Orange et ses trois ou cinq associĂ©s. Leur signe de reconnaissance est un tableau. Don CĂ©sar, que l’on appelle plutĂŽt le diable rouge en raison de sa cruautĂ© et de la couleur de son armure, est sur leur piste. Il ravage les campagnes, sans pitiĂ© pour les rĂ©voltĂ©s. Un jour, il tombe sur une forte rĂ©sistance, mais parvient Ă  rĂ©cupĂ©rer le fameux tableau. Ou plutĂŽt une sĂ©rie de tableaux. Reste Ă  les interprĂ©ter. MalgrĂ© le titre, il n’est guĂšre question de Pieter Bruegel dans ce scĂ©nario Ă  base historique. MĂȘlant combats furieux, scĂšnes de torture et un peu de sorcellerie, le rĂ©cit se dĂ©roule avec vigueur jusqu’Ă  une fin Ă©nigmatique. Il faut attendre les quelques pages de la biographie finale pour voir apparaitre l’artiste. Ferme et classique, le dessin se pare de teintes chaudes, faisant ressortir l’horrible masque sanguinolent et cornu du Diable rouge. (P.P. et Br.A.)