Phares : 24 destins

Les Phares ce sont vingt et un hommes et trois femmes qui avaient un destin et l’ont pleinement assumé, souvent en butte à l’ignorance, à l’incompréhension, voire à l’hostilité de leurs contemporains. La liste peut sembler arbitraire et disparate : Aristote, Caravage, madame de Staël, Thomas Edison, Walt Whitman et Ho Chi Minh, pour n’en citer que quelques-uns, se seraient-ils trouvé des points communs ?… Chaque biographie est construite de façon identique : la relation intime que Jacques Attali, qui s’est déjà passionné pour des hommes hors du commun (Gândhî ou l’éveil des humiliés, NB janvier 2008), entretient avec chacun de ses personnages, l’histoire de sa famille, le contexte historique, sa vie et son oeuvre vues dans une stricte chronologie, et son éventuelle influence jusqu’à notre époque. Des passerelles s’établissent d’un siècle à l’autre, d’une religion à l’autre, d’un combat à l’autre, le fil rouge étant la recherche d’un équilibre entre la foi et la raison, la réflexion et l’action. Dans cet ouvrage extrêmement documenté, qui ne peut se lire d’une traite, la langue est toujours claire mais certains chapitres demandent une attention soutenue.