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Petit comme un poing est le tĂ©lĂ©phone de la maman de LĂ©on, grĂące auquel elle organise l’anniversaire de son petit en mĂȘme temps qu’elle le promĂšne dans sa poussette, dans un grand parc. Quand elle l’Ă©teint, elle se rend compte que son garçon a disparu ! AffolĂ©e, elle court Ă sa recherche, entraĂźnant dans son sillage le gardien, la dame du manĂšge, le monsieur du guignol…
Cette randonnĂ©e Ă scĂšnes et phrases rĂ©pĂ©titives, telles le refrain d’une chanson, se dĂ©roule dans le dĂ©cor d’un parc stylisĂ©, aux formes comme dĂ©coupĂ©es dans du papier, aux couleurs vives qui dĂ©dramatise la situation. L’enfant, perdu Ă cause du tĂ©lĂ©phone, sera aussi retrouvĂ© grĂące Ă lui conclusion amusante en pied de nez qui Ă©vite de porter un jugement hĂątif sur lâusage de cet engin. Les enfants pourront s’amuser de l’affolement de la maman, et de l’ironie de la symĂ©trie : LĂ©on avait lui perdu sa maman.
