Pension pour monstres (Spookys. Les contes de travers de travers ; 1)

CARINE-M, BLACK'MOR Elian

Spooky habite au pays des contes. À sa naissance, sa marraine lui a fait le plus abracadabrant des dons : une imagination fertile et trĂšs trĂšs volubile. Ses oncles, les Trois Petits Cochons, cent pour cent original Rock stars, tiennent un hĂŽtel londonien oĂč il y a tout ce qu’elle aime : des monstres qui couchent sur les lits et non dessous, un passe-muraille, un fantĂŽme trop classe, Mr Duster, et des pensionnaires. Un matin, tous les pots de confiture aux fruits rouges ont disparu. Le lendemain les fleurs Ă©carlates de la serre sont coupĂ©es. Le jour suivant Miss Grekinns, sa voisine prĂ©fĂ©rĂ©e, trouve des tibias dans la traditionnelle tourte de l’horreur du dimanche midi. La tension grandit, surtout en cuisine. Arrivera-t-on Ă  trouver le coupable ?

Journal intime, bande dessinĂ©e ? Il y a de l’écriture et du graphisme partout, dans tous les sens, on ne sait oĂč donner de la tĂȘte mais cela a un sens. Ce roman graphique faussement horrifique se lit et se relit pour trouver et retrouver les toiles d’araignĂ©e, un monstre, les taches de groseille. Le coupable ? Il est dĂ©couvert, « sinon c’est toutes les mamies du quartier qui auraient fini par se faire croquer ». Un album Ă©tonnant, original, rĂ©jouissant, qui devrait notamment sĂ©duire les filles. (J.G.)