Les Tchouks sont des petits humains à tête d’animal (plus ou moins identifiable). Le héros et narrateur, c’est Pitchouk. Ses amis s’appellent Tchoukrik, Tchougris ou Tchougrak. Les adultes sont absents de leur univers. Aujourd’hui, ils sont en sortie au bord de la mer. Excités, ils courent sur le plage. Comme Patatchouk ne veut pas partager son cerf-volant tout neuf, les autres construisent un énorme château de sable, puis escaladent les rochers. Ensuite, c’est la sortie en bateau, et enfin le coucher de soleil sur la plage.
Ils sont une vingtaine, présentés en pages de garde, et forment comme une classe de maternelle en semi-liberté. Solidaires, si l’on excepte Patatchouk, joyeux et actifs, ils s’amusent, découvrent, inventent; peu de chamailleries, un soupçon de compétition : presque des enfants modèles! Leur mini-aventure du quotidien est mise en image par un habitué de la bande dessinée, d’où quelques phylactères. Les Tchouks sont représentés en traits simples et vivants, et le décor, à l’aquarelle, est soigné, avec des couleurs lumineuses. Il y a un poil de malice à la Petit Nicolas dans la narration. Agréable et sympathique, mais léger.
Dans On fait une cabane, les Tchouks décident de construire une cabane dans un arbre ; Patatchouk le perfectionniste n’est pas content et boude dans son coin -jusqu’à ce qu’il se mette à pleuvoir!