Bonsoir portemanteau

GUILLEREY Aurélie

Les uns après les autres, les occupants de la maison rentrent. Les uns après les autres, ils déposent sur le porte-manteau (ou à côté) qui une écharpe, qui un manteau, des bottes, un parapluie…, jusqu’à le recouvrir complètement. Le dernier entré, le chien, tire sur la manche du manteau pour l’entraîner dehors: le porte-manteau s’anime, transformé en un personnage façon homme invisible.

 

Cette drôle d’histoire sans parole, d’une grande limpidité, se distingue par son graphisme épuré: les formes stylisées se conjuguent à une absence de décor. Sur le fond beige se détachent le rectangle gris de la porte, l’altière silhouette du porte-manteau et les personnages en noir et blanc qui, chacun à sa manière, expressive d’une personnalité, traversent l’espace. Seules notes de couleurs: les vêtements et objets déposés sur le héros. Simple, amusant et séduisant.