Olek a tué un ours

MOEYAERT Bart, ERLBRUCH Wolf

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Veste bleu roi, toque de fourrure noire sur le crâne et visage cramoisi, Olek quitte père et mère pour parcourir le monde. Lui qui vient de tuer un ours se sent assez fort pour aider son prochain ici et là. Il commence modestement puis s’enhardit, grimpe aux dernières branches d’un arbre pour sauver un oiseau. En remerciement, il reçoit une plume. En cas de difficulté, Olek n’aura qu’à l’agiter et l’oiseau volera à son secours. C’est ce qui arrive quand le jeune homme rencontre douze jeunes filles devant les portes de l’enfer.

Ce conte, qui fait écho à L’Oiseau de feu, a de la vigueur et du mystère. L’accent belge et le rythme lent du récitant ont leur charme et donnent le temps de s’imprégner d’un récit au dénouement assez hermétique. Le prestige de l’album tient à la force des illustrations, avec des silhouettes croquées d’un trait simple et maîtrisé, des aplats de couleur somptueux et des mises en scène aux effets fulgurants.