Mysteriosa banks (Narvalo ; 2)

YANN, JUSZERAK Érik

Fuyant l’üle de Zeeland, l’équipe de mercenaires de Narvalo dĂ©barque en hĂ©lico sur l’ülot de Mysteriosa Banks. LĂ , un centre de recyclage du palladium, un mĂ©tal ultra-rare, s’avĂšre aussi produire secrĂštement la tantalite, un matĂ©riau majeur pour l’industrie des tĂ©lĂ©phones portables, hĂ©las radioactif ! Des Ă©quipes se le disputent. Violemment. Entre les batailles, sous son casque de jeu virtuel, Narvalo tente de franchir les niveaux lui permettant d’accĂ©der au titre de Basileus. Il ignore que son jeu favori vaut des milliards et suscite des convoitises.

 

Action, action, action. Tel est le moteur des aventures du mercenaire baroudeur. Plusieurs annĂ©es sĂ©parent ce tome du prĂ©cĂ©dent,  Mercenaires Princiers (Narvalo ;1 – NB novembre 2005). Le dessin rĂ©aliste est efficace, clair, bien colorĂ© mais souvent maladroit lorsqu’il s’agit des visages et des corps. Le brun Narvalo emprunte son physique au hĂ©ros de DantĂšs  (Le visage de la vengeance ; 3- NB novembre 2009). Pleine d’action, et aussi de bons sentiments – Ă©cologie, assistance humanitaire, la sĂ©rie recĂšle une perle de la psychologie de bazar : Narvalo n’atteint sa belle qu’en tuant –virtuellement- sa mĂšre. Le scĂ©nario manque cependant de clarté et l’humour rĂ©current et ironique n’est pas toujours trĂšs efficace.

.