Moon river

FABCARO

Hollywood, annĂ©es 50. Au cƓur de l’usine Ă  rĂȘves du cinĂ©ma, l’immense actrice Betty Pennyway est victime d’un crime sans prĂ©cĂ©dent et particuliĂšrement abominable : durant son sommeil un sexe d’homme a Ă©tĂ© dessinĂ© sur sa joue !  L’affaire fait la une de toute la presse et l’AmĂ©rique entiĂšre est en Ă©moi.

La police de l’État fait appel au peu orthodoxe inspecteur Hernie Baxter pour mener cette dĂ©licate enquĂȘte qui secoue tout le petit monde du 7e Art.

C’est une investigation sombre et mystĂ©rieuse fouillant dans les recoins les plus obscurs de la ville de Los Angeles qui s’engage, un pĂ©riple aux confins de la folie qui risque bien de le mener jusqu’aux portes de l’enfer
. (Texte de prĂ©sentation de l’éditeur).

Comme souvent avec Fabcaro, l’intrigue dĂ©marre sur un Ă©vĂšnement sans aucune importance, mais qui prend tout-Ă -coup une dimension insensĂ©e parfaitement disproportionnĂ©e. En utilisant trois styles graphiques diffĂ©rents, l’auteur nous raconte le film proprement dit, en couleurs, la vraie vie en monochrome bleu  et les rĂ©flexions de l’auteur en monochrome taupe et en mise en abyme. Puis viendront s’ajouter en outre quelques pages d’un roman-photo.

FABCARO manie avec une pointe de gĂ©nie l’humour au premier degrĂ©, l’humour au second degrĂ©, voire au troisiĂšme degrĂ© et xxxe degrĂ©. 

Pour qui n’est pas allergique Ă  l’humour potache, cet album est un vĂ©ritable trĂ©sor.

(PG-MT)