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Paule-Andrée Grenelle, journaliste d’investigation, à la vie privée libérée, évoluant dans les hautes sphères du microcosme parisien, est retrouvée assassinée dans une suite de l’hôtel Lutetia. Elle porte des traces de strangulation et semble avoir été violée par plusieurs individus. Seul, son portable a été volé. Le commissaire oriente l’enquête vers les milieux de la filière viande, de l’importation frauduleuse, du vol de prion, car elle travaillait sur ces sujets. Tandis que, grâce à leur ADN, les violeurs présumés sont rapidement localisés, le ministre de l’Intérieur presse le commissaire de « boucler l’affaire ».
C’est le premier roman policier du philosophe Alain Etchegoyen. Son commissaire non conventionnel traque les fautes de français et convie toute son équipe à un atelier d’écriture car, estime-t-il, la précision de la syntaxe aide à la compréhension des situations ! L’action du ministre qui retourne une situation à son profit, est beaucoup plus vraisemblable. Si le scénario est bien conçu, l’humour au rendez-vous, l’intérêt du lecteur se dilue dans les nombreuses réflexions politico-littéraires et les rapports, si bien écrits soient-ils.