Memoire flash (Nomad ; 1)

Muni de sa tablette satellite, Arrouan  est capable de bloquer à distance les équipements guerriers de ses adversaires ou de forcer les pilotes d’hélicoptères qui le cherchaient à s’abattre mutuellement. Pourtant son épouse Sakiko (ou Kalash ?) a été enlevée. Pour la retrouver, il va lui falloir se rendre clandestinement en Corée du Nord. Pour récupérer un véhicule militaire : il lui suffit de simuler une attaque contre le palais présidentiel de Niamey et de prendre le contrôle d’un engin. Pour l’argent du voyage, les distributeurs fournissent ce qu’il faut à qui sait les commander. Arrivé à destination,un étrange comité de réception l’attend.

Dans ce premier tome, se développe un scénario en forme de gymkhana où la capacité technique d’Arrouan lui permet de surmonter les épreuves les plus imprévues. Pourtant, celle qui se présente en fin de volume semble être d’un autre ordre. Cohérent et agrémenté de quelques retours en arrière et scènes oniriques, le récit, un peu rocambolesque, est facile à suivre. Croqués d’un trait vigoureux, les personnages sont expressifs et mobiles.