May le monde

JEURY Michel

May a dix ans, elle habite une Ă©trange maison survolĂ©e par des oiseaux-chemises, dans un Ă©trange pays oĂč tous sont soumis au Changement. Des adultes viennent la rejoindre, Anne la toubabe et trois autres. Par le filiphone, elle apprend qu’une agence recherche son pĂšre Adam qui a disparu, son monde se dĂ©peuple, c’est la dĂ©cohĂ©sion, et un autre va naĂźtre, ce sera la prĂ©cohĂ©sion, May sera une infinigie de mondes. Sur d’autres lignes d’univers, vivent en parallĂšle d’autres personnes qui voyagent vers les possibles, c’est ce qu’explique le Docteur Goldberg chargĂ© des cours d’égologie. Ils se promĂšnent dans la forĂȘt mais apprennent qu’une panthĂšre Ă©chappĂ©e transporterait un virus, le grandp’ de May revient dans sa pouche, mondo bono.

 

Écrivain aux genres multiples (cf. Les gens heureux ont une histoire, NB dĂ©cembre 2007), Michel Jeury a longtemps aimĂ© la science-fiction et les paradoxes temporels. Il y revient avec tendresse. Ce roman plein d’imagination est difficile Ă  suivre : les diffĂ©rents personnages ont tous vĂ©cu plusieurs vies et en gardent des souvenirs compliquĂ©s. May qui grandit est vraiment Ă©nigmatique. Le plus amusant, c’est le langage grimm’s, plein de mots inventĂ©s, mais Ă  la longue c’est plutĂŽt lassant.