Mata-Mata (Kalimbo ; 1)

Appelé par ses ancêtres, le vieux Kalimbo quitte les siens pour prendre la route du cimetière des éléphants. Makoussa le lion chemine à ses côtés. En route, ils viennent en aide à un jeune zèbre insouciant, Mata Mata, qui s’est égaré lors de la course éperdue de son clan fuyant les gnous. Et si Mata-Mata était Akimba, l’élu, celui qui transformera la savane en paradis ? Perfidement les lycaons s’en emparent, rusés les singes le leur subtilisent, un guépard s’en mêle. Kalimbo y met de l’ordre.

Ce premier tome d’une nouvelle série entraîne au coeur de la savane, parmi sa faune. L’intrigue s’avère un peu décousue et peine à captiver. Le langage à l’humour potache est parfois plus agaçant que drôle. La légende de l’élu qui s’invite dans le scénario déconcerte. C’est le graphisme précis, proche de celui du Roi Lion des studios Disney, qui est attrayant et séduisant ; les mimiques des animaux sont très expressives, les attitudes croquées avec justesse et dynamisme. La colorisation restitue à merveille toute la lumière de la savane. L’album s’achève par huit pages de making of où le réel talent du dessinateur s’impose.