Marguerite et les grenouilles : Saint-Florent, chroniques, portraits et autres histoires

FERRANTI Marie

Marie Ferranti (Une haine de Corse, NB avril 2012) avertit le lecteur : ce petit ouvrage n’a d’autre ambition que de reconstituer le dĂ©cor enchanteur de son existence, Saint-Florent, sur la cĂŽte ouest de la Corse. Recueillant les confidences des anciens, elle fait dĂ©filer le siĂšcle. Une trentaine de chroniques et de portraits est consacrĂ©e Ă  ceux qui ont marquĂ© la mĂ©moire collective locale. L’arrivĂ©e de Sir Chilcott, dans les annĂ©es 1920, signifia la dĂ©couverte de l’inutile et du gaspillage dans l’univers rude des pĂȘcheurs et des bergers. Son chĂąteau nĂ©o-gothique, Fornali, nourrit toujours l’imaginaire. Dans un style classique et un peu prĂ©cieux, le mode de vie du comte et de la comtesse de Beaumont, ainsi que de leurs prestigieux invitĂ©s, est extrĂȘmement dĂ©taillĂ©e. Personnage incontournable dans le temple littĂ©raire qu’est devenue cette station balnĂ©aire : Jean d’Ormesson qui habite Forlani aujourd’hui. Beaucoup de nostalgie Ă©mane de cette Ă©vocation, Ă  l’intĂ©rĂȘt restreint somme toute, d’un petit monde infiniment prĂ©servĂ©.