Margherita Dolcevita

BENNI Stefano

Margherita, adolescente un peu boulotte, vit au sein d’une famille sympathique et bohème dans une maison à la périphérie de la ville. Dotée de bon sens et d’humour, adorant la nature, la lecture, elle écrit des poèmes, débute un roman et rêve d’amour… Jusqu’au jour où s’installent, juste en face, de curieux voisins qui fascinent et désorientent cette famille, la poussant à suivre tous les impératifs de la mode de la technologie. Et Margherita de découvrir qu’ils se livrent à des agissements suspects.

 

Après La compagnie des Célestins (NB juillet 2006), Stefano Benni caricature une fois encore les dérives de la modernité. Il en dénonce le racisme, l’égoïsme, le matérialisme et, pour incarner la résistance, invente l’attachante Margherita, éprise d’écologie. Ce récit drolatique, cruel, onirique, plein de trouvailles, de suspense et de clins d’oeil littéraires, décrit avec beaucoup d’à propos le monde de l’enfance et son imaginaire ; mais, comme dans les fables, la chute est amère. Un roman qui fait réfléchir, à la fois drôle et engagé ; une gageure !