Mandrin (Les Trois Bandits ; T.II)

PEYRAMAURE Michel

Mandrin naĂźt en 1724 dans un gros bourg du DauphinĂ©. AprĂšs une altercation musclĂ©e avec la marĂ©chaussĂ©e, il rejoint un groupe de contrebandiers. Ceux-ci allaient en Savoie – alors terre piĂ©montaise – chercher des marchandises prohibĂ©es : sel, tabac, Ă©toffes
 pour les revendre en France. Mandrin rĂ©organise la bande et pousse ses campagnes jusqu’en Auvergne et en Bourgogne. Il combat les Fermiers gĂ©nĂ©raux qui, par l’intermĂ©diaire de leurs sbires, pillent les provinces. Trahi par une femme du monde, sa maĂźtresse, il est arrĂȘtĂ© en 1755 et condamnĂ© Ă  mort.

 

Michel Peyramaure a entrepris une trilogie, les biographies romancĂ©es de trois brigands cĂ©lĂšbres : Cartouche (NB juillet 2006), Mandrin et Vidocq. Se battant contre la corruption et l’injustice, hĂ©ros pour les uns, bandit pour les autres, Mandrin pratiquait le rapport de forces d’oĂč souvent des scĂšnes violentes. GrĂące Ă  une bonne documentation, employant des termes dĂ©suets du vocabulaire local, l’auteur sait recrĂ©er l’ambiance d’une pĂ©riode de l’Histoire avec ses institutions et sa vie quotidienne.