Machiavel pour mon fils

HENNEQUIN Jean-Baptiste

Oublie la compassion, apprends le latin, mĂ©fie-toi d’Internet, saisis les opportunitĂ©s, parais diffĂ©rent, sois plein d’assurance, Ă©vite mĂ©diocres et ennuyeux
 J.B. Hennequin, « homme d’État », parent responsable et aimant, multiplie les injonctions et devient Machiavel pour conduire son fils aux sommets du pouvoir et de la richesse. Le monde est toujours aussi plein de « mĂ©chants » et d’imbĂ©ciles, les prĂ©ceptes machiavĂ©liques demeurent : travaille pour toi, le savoir donne le pouvoir. Fais travailler les autres, vole-leur ce qui t’est utile. SĂ©duis plutĂŽt que tuer. Mens, la vĂ©ritĂ© n’existe pas. Enrichis-toi. DĂ©passe-toi, ose l’audace, nĂ©glige tes scrupules… Le ton est suffisant, la culture, pĂ©dante. Les trĂšs nombreux exemples, intĂ©ressants sont pris dans l’AntiquitĂ©, la littĂ©rature, dans la vie politique contemporaine, surtout en France et aux États-Unis. Les derniers chapitres invitent Hennequin junior Ă  garder sa foi, quitte Ă  enfreindre quelques principes pour mieux atteindre sa grande cause, Ă  prĂ©server sa vie intĂ©rieure dans un monde moderne livrĂ© au chaos. Si ce vadĂ©mĂ©cum est disert sur les moyens d’arriver et de se maintenir, il l’est moins sur la finalitĂ© du trajet. En haut, pour quoi faire ? En attendant, on prĂ©fĂšre ne pas croiser le parcours du futur Prince. (M.W.)