Lundi noir

Paul Deshoulières, cinquante-cinq ans, marié, deux enfants, a deux obsessions dans la vie : le sexe et l’argent. Séducteur invétéré, il a collectionné les maîtresses jusqu’à une opération chirurgicale qui, tout en lui sauvant la vie, l’a rendu impuissant. Sur le point de signer le contrat du siècle, il commet un délit financier par cupidité et dans le fol espoir de garder sa femme. L’affaire capote, entraînant sa ruine et sa réputation. Alors qu’il est abandonné de tous et rejeté par son épouse, un chèque du montant de sa dette arrête sa dégringolade. Qui peut bien vouloir l’aider ? Il a peur… Dominique Dyens (Délit de fuite, NB juin 2009) situe son roman dans le milieu parisien des beaux quartiers, incluant tous les stéréotypes : monde des affaires, dîners mondains, oeuvres d’art… Le sexe tient une place essentielle chez les deux époux, avec un grand luxe de détails. Un début axé sur la finance, sans intérêt pour le non-initié, ralentit l’intrigue, tout en renvoyant à des scandales connus. Le personnage principal finit par susciter de la compassion et la fin est un conte de fée.