L’île au Rébus

MAY Peter

Munich, 1951. Erik Fleisher, jeune et brillant médecin, s’enfuit précipitamment. Agadir, février 1960. Yves Vaurs, directeur de la halle au poisson, quitte brusquement la ville lors du tremblement de terre. Île de Groix, 1990. Le vieux Killian, entomologiste réputé, est retrouvé mort dans sa demeure : il se serait suicidé… mais aurait laissé dans sa maison, restée intacte, d’étranges indices. Paris, 2009. Enzo Mac Leod, spécialiste de scènes de crime, décide de reprendre l’affaire, jamais élucidée.  

Un brillant début qui intrigue. Puis un développement assez lent et un peu répétitif, d’abord sur la vie du défunt, ensuite à propos des errances, sur l’île, d’Enzo, héros de la série Assassins sans visage (La trace du sang, NB juin 2015). Les relations hommes/femmes, les descriptions de paysages sont l’objet d’abondants développements. Les différents intervenants, ceux que la venue de l’enquêteur mécontente et ceux qui lui réservent un accueil plus chaleureux, animent un peu le récit, mais la crédibilité de certains n’est pas évidente. En revanche, la fin, pressentie, réserve encore une surprise inattendue et satisfaisante. (M.F. et A.-M.D.)