Voici des mémoires rédigées sous forme de dictionnaire, avec des entrées aussi diverses que : Arletty, alcool, André Malraux, Ernst Jünger, miroir… et qui évoquent des souvenirs forts pour François Gibault. À plus de quatre-vingts ans, il a connu beaucoup de monde. Avocat de causes célèbres, il évoque ses pairs (Vergès, Tixier-Vignancourt…) ainsi que des écrivains et des accusés célèbres liés à la politique, à l’Algérie, au monde des affaires. Auteur d’une longue biographie de Céline, président de la fondation de Jean Dubuffet, il côtoie des artistes. Inclassable, anarchiste de droite, écorché vif, il se « libère » de son passé parfois sulfureux. Après un recueil de nouvelles (La cité interdite, NB octobre2011), il fait revivre par petites touches le Paris de la seconde moitié du XXe siècle, effleurant la surface des choses dans un style classique. On peut se perdre parmi la kyrielle des personnages cités, plus ou moins connus, certains morts depuis longtemps.
Libera me
GIBAULT François