L’hypothèse de Copenhague

CAPLAN Oscar

Un cardinal, archiviste du Saint-Siège, meurt brutalement. Son frère Théo, égyptologue, soupçonne un meurtre et entreprend une enquête à partir de parchemins antiques retrouvés chez le mort. Il remonte jusqu’à la figure mystérieuse d’Akhenaton, seul pharaon monothéiste. Ses recherches inquiètent sérieusement l’Église catholique – et surtout l’Opus Dei – ainsi que les services secrets israéliens. Beaucoup d’aventures et pas mal de cadavres plus tard, il trouve une tombe et l’identifie comme celle du Moïse de la Bible, qui aurait fui l’Égypte avec quelques fidèles. D’où des révélations sensationnelles ! Ce premier roman à prétention ésotérique, cabalistique, psychanalytique et historique, émet de laborieuses hypothèses scientifiques telle celle de Copenhague. Il ne brille pas par l’originalité et montre, selon les lois du genre, l’emprise machiavélique des religions et de leurs suppôts sur les esprits faibles. Mais l’auteur ne ménage pas sa peine quant au nombre des personnages et au déploiement dans l’espace et le temps de leurs champs d’actions, parfois dans les endroits les plus inattendus. Et sa plume est alerte.