Les portes de Louviers

MARC Myrielle

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Sous forme de confession à Mathias, probablement son compagnon actuel, Pauline, la trentaine, revit ses deux dernières années, difficiles et mouvementées. D’abord soulagée après le départ de son amant, elle supporte avec courage les coûts financier et psychologique de l’éducation de cinq enfants, dont un adolescent. Les remèdes à sa pauvreté, osés ou risqués, entament sa dignité. La peinture de la vie provinciale est satirique et le récit assez corsé semble parfois invraisemblable (Natalène. Tristan. (Orfenor ; T.I. et T.II.), N.B. mars 2004). Les relations familiales, les rapports professionnels sont bien dépeints. Quelques personnages pittoresques, l’humour et l’émotion pimentent le récit un peu fabriqué, mais écrit avec un talent certain.