Les petites morts

MOURIER Davy

Midi quatorze. Une yaourtiĂšre crĂ©e le monde, le feu, les dinosaures et puis la mort. La prĂ©histoire arrive. L’homme dĂ©couvre le feu. La mort est bien prĂ©sente dans cette Ă©poque. Elle intervient par l’immolation, le cannibalisme, les accidents. La vieillesse aussi. Le temps passe, la mort agit en famille. Les grands de ce monde ont leur plaque au cimetiĂšre. Retour dans le passĂ© : l’Égypte des pharaons. La mort toujours Ă  l’oeuvre. Les pĂ©riodes se suivent sans ordre apparent, seule la mort est immortelle.   L’humour macabre rĂšgne en maĂźtre. Le calembour approximatif est son insĂ©parable compagnon. Habile et caricatural, le dessin sait s’inspirer de tous les styles, imiter Lascaux ou contrefaire les hiĂ©roglyphes. Tout est tournĂ© en dĂ©rision, d’abord la religion. Mais, que ce soit Anne Frank ou Socrate, personne n’y Ă©chappe. Ce cinquiĂšme tome de la sĂ©rie des Petites morts est complĂ©tĂ© par une application pour tĂ©lĂ©phone et des QR codes Ă  scanner. (P.P. et E.B.)