Les Miroirs de l’ombre. (Madalay ; 1.)

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En 1940, la Birmanie est sous domination anglaise. À Mandalay, le gouverneur britannique Lance a deux fils jumeaux : Alex l’étudiant est amoureux de sa condisciple birmane, Lance le soldat n’hésite pas à tirer sur les manifestants réclamant l’indépendance. Cependant qu’à la campagne, Leng, un vénérable guérisseur détient le secret des miroirs de la cité souterraine, capables de générer des doubles maléfiques, un pouvoir qu’il entend utiliser contre les Anglais.

Les jumeaux ressemblent au comédien anglais Hugh Grant, ce qui n’ajoute guère de séduction aux deux héros, enfermés dans des visages inexpressifs et des postures théâtrales pleines de pathos. Le découpage du récit est malhabile avec un fastidieux préliminaire dans le passé sur l’origine des miroirs qui fait se précipiter ensuite les événements de l’époque contemporaine, aux dépens de leur crédibilité (telle la fièvre jaune qui terrasse soudain Alex).