Le titre de cet essai est ambigu par rapport à son avant-propos assurant que les Allemands connaissaient les intentions du national-socialisme. Il y eut certes d’importants écarts entre les faits et leur justification officielle dans des crises graves : incendie du Reichstag, Nuit des longs couteaux, Nuit de cristal… En outre, information contrôlée et propagande ont occulté et magnifié des événements. Reste que le récit paraît souvent comme un survol manquant de continuité soulignant les théories perverses du régime. Ainsi le détournement des fondements scientifiques à des fins subversives (racisme, eugénisme…), les tares des dirigeants relèvent seulement de façon fragmentaire d’un exposé des contrevérités nazies. Cette compilation disparate répond partiellement à l’objectif annoncé par l’auteur (Les mensonges de Napoléon, NB juillet 2004).
Les mensonges du IIIe Reich
COSSERON Serge